Au restaurant pédagogique du lycée de Kerplouz-LaSalle d’Auray, une trentaine de convives a accepté la proposition plutôt singulière proposée dans le cadre du BAC PRO SERVICES AUX PERSONNES ET AUX TERRITOIRES : vivre une expérience humaine et sensorielle le temps d’un diner et découvrir à l’aveugle  (les yeux bandés) un repas gastronomique cuisiné par des lycéens et servis par des personnes non-voyantes !

Une aventure vécue avec intensité, qui interroge les sens : « l’imagination trotte… » ; Pour certains  « le noir est pesant, déstabilisant », pour d’autres c’est l’occasion d’un «agréable lâcher-prise, d’une totale confiance ».  Tous s’accordent à dire que tous les autres sens sont mobilisés : « les saveurs deviennent plus intenses, les échanges entre convives plus bruyants, les courants d’air interpellent, on tâtonne, on est plus sensibles à la texture… Finalement nous mangeons avec la vue par habitude et très souvent par automatisme ! » …. Jusqu’à la notion du temps qui est perturbée : « on a eu l’impression que le repas a été beaucoup plus rapide ». Les membres des associations présentes, œuvrant autour de la cécité, ont eu plaisir à souligner quelques points : « Excellent menu à découvrir», « accueil, service, accompagnement et organisation de grande qualité », « profond respect et ouverture des convives : une réelle volonté de découvrir… et non l’envie de faire la fête ou de jouer… ».

Une réflexion positive sur la différence : cette mise en situation donne à réfléchir sur le quotidien de personnes mal ou non-voyantes, cette inversion des rôles fait de la personne aveugle un guide. Tous apprécient certes la qualité du diner mais aussi les échanges des impressions entre convives et avec les personnes en situation de cécité : « elles nous ont ouvert les yeux ! ». De cette expérience il ressort que le handicap est surcompensé : si une personne sourde observe mieux, une personne aveugle a une écoute beaucoup plus attentive…

Que de réflexions à partir du Noir : « quel enrichissement mutuel ! ». Si l’indifférence appauvrit, la différence enrichit …  Tous différents, Bonne Nouvelle ! 

Sur le prix du repas, 160 € ont été reversés à l’association « coup de patte » qui aide l’école de chiens guides d’aveugles. Merci aux associations présentes et aux personnes aveugles pour les témoignages. Merci aux organisateurs, serveurs, cuisiniers… élèves et membres de la communauté éducative.  Merci pour la réalisation de la belle affiche… Merci au lycée de Kerplouz-LaSalle qui a permis de vivre cette expérience un peu singulière, Merci aux convives… « Une soirée durant laquelle on ne voit pas mais qu’il faut montrer pour voir ! », souligne Christian Le Tutour (responsable de la filière SERVICES) qui a osé avec d’autres collègues  se mettre en situation de cécité le temps d’un diner.  Aussi pourquoi  ne pas renouveler l’expérience l’année prochaine…

Isabelle Even
Enseignante

auprès de lycéens en terminale BAC au lycée de Kerplouz-LaSalle

En mars, dans le cadre de modules professionnels, 4 infirmiers ont témoigné de leur expérience professionnelle auprès des élèves de terminale BAC SERVICES AUX PERSONNES ET AUX TERRITOIRES du lycée de KERPLOUZ-LASALLE à Auray. Une table ronde, animée par Christian Le Tutour, responsable de la filière, a permis de mettre en lumière les différentes réalités professionnelles du métier d’infirmier, d’en apprécier les évolutions et de mettre en avant les aptitudes, compétences et qualités requises pour exercer cette profession de santé.

Essentiellement des infirmières, travaillant en structures médicales ou médico-sociales

Si 85 % des infirmiers travaillent dans un établissement de santé, d'autres ouvrent un cabinet en libéral ou exercent dans les établissements scolaires ou à la médecine du travail.

« C’est une profession plutôt féminine (à près de 90%). Le diplôme d’Etat d’infirmier est obligatoire pour exercer la profession et il ne faut pas hésiter à quitter la Bretagne pour faire ses études, voire pour travailler : par rapport aux autre régions, le nombre de breton(ne)s à souhaiter réaliser ce métier est important… de même pour le métier d’aide-soignant !»

Maillon important de l’équipe médicale : lien précieux entre le patient (résident) et le milieu médico-social

L’infirmier est « un maillon important de l’équipe médicale». Il doit être capable d’apporter son concours à « l’élaboration d’un diagnostic. Il dispense les soins médicaux et paramédicaux prescrits par les médecins, il assure également des tâches administratives. Il fait le lien entre le malade, sa famille et le milieu médico-social… L’organisation du travail peut impliquer une présence permanente de l’infirmier auprès des malades ou résidents. Le travail de nuit et pendant le week-end est une des caractéristiques du métier »

Il peut aussi travailler en libéral : « souvent en cabinet de 2 à 8 IDE libéraux ». Dans ce cas, il intervient « dans l’environnement du patient et est aussi gérant d’une entreprise (gestion de son propre planning, du matériel…). »

Un métier exigeant : d’écoute, de prises de responsabilités, d’adaptation, de rigueur et d’organisation.

« Un infirmier est très polyvalent : être capable de pratiquer les soins médicaux prescrits, être à l’écoute, rencontrer les familles, assurer un accompagnement et un suivi psychologique. L’adaptation et la rigueur y sont permanentes, il faut avoir le sens des responsabilités, savoir réagir en situation d’urgence, se plier aux exigences organisationnelles et relationnelles. Il faut aussi savoir faire la part des choses et  prendre du recul pour ne pas trop s’investir affectivement ».

Le métier est « passionnant mais exigeant,  éprouvant tant physiquement que psychologiquement… et il faut de plus en plus faire face d’une part à la surcharge de travail et d’autre part aux exigences du patient et de sa famille… »

Pour être IDE (Infirmier Diplômé d’Etat) : 3 années d’études…

Les instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) sont le passage obligé pour suivre une formation et entamer une carrière : « les IFSI (350 IFSI en France) préparent en 3 ans le diplôme d’Etat d’infirmier. L’admission se fait sur concours : avoir le BAC ou avoir pratiqué au préalable certains métiers comme aide-soignant ou auxiliaire de puériculture… (Possibilité de s'inscrire dans plusieurs IFSI)».

Après quelques années d’expérience, la spécialisation est possible : infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, infirmier hygiéniste, puéricultrice. De même il pourra exercer en libéral.

Salaires

Infirmier débutant : environ 1 700 € brut par mois (hôpitaux publics ou cliniques privées -hors primes).

Infirmier libéral : 2 000 €  à 2 500 € de revenu mensuel à condition de ne pas compter ses heures…

Etre militaire et infirmier : une profession méconnue avec des missions variées

« En France et en opérations extérieures, l’infirmier militaire travaille au sein d'une équipe médicale et paramédicale. Les sous-officiers ou officiers-mariniers avec la spécialité d'infirmier sont destinés à servir dans les centres médicaux des armées.

Voué à la médecine d'unité, l'infirmier des armées participe à la vérification de l'aptitude du personnel à son emploi, notamment en conditions opérationnelles. Avant tout militaire, il exerce dans des milieux diversifiés (troupes alpines, troupes parachutistes, à bord d'un bâtiment de la marine nationale, d'un sous-marin, une base aérienne)». L'Ecole située à Toulon forme les sous-officiers au diplôme d'Etat d'infirmier (même formation que les IFSI, complétée par un enseignement adapté à la pratique en milieu militaire) : « dès l’engagement, de 1200€/mois ».

Merci aux différents professionnels de la santé pour leur témoignages professionnels et pour la qualité des échanges avec les lycéens de BAC Services aux personnes et aux territoires du lycée de Kerplouz-LaSalle

Sondage pertinent rapide sur le petit déjeuner des Kerplouziens !
Les élèves de 1ère STAV durant leur semaine de stage CO ont réalisé une enquête sur les habitudes alimentaires.

Après avoir rédigé les questions avec « google docs formulaires », les enquêteurs en herbe ont interrogé près de 200 personnes pendant le service du midi au restaurant à l’aide de trois tablettes tactiles et de smartphones.
Les données étant enregistrées en temps réel, à 14h00 les résultats bruts étaient disponibles sur l’extranet.
Les analyses seront disponibles dès la rentrée.
Merci particulier à Jordan Ricaut, stagiaire "réseau et informatique" pour sa collaboration.

Lundi 24 février des élèves de BTS GPN sont intervenus auprès des apprentis en CAPA Travaux paysagers pour leur faire découvrir un milieu humide : la vasière.  
Les apprentis ont pu observer la faune et la flore spécifiques à cet écosystème et les conséquences de l’intervention humaine sur une vasière.

Au travers de leurs différentes séquences d’animation, les élèves de BTS ont aussi sensibilisé les apprentis à la protection de l’environnement dans leur métier de paysagiste.

Les apprentis ont apprécié la présentation et les élèves de BTS ont pu mettre en œuvre des pratiques professionnelles d’animation liées à leur métier.

De l’avis de tous, l’expérience est à renouveler.

Jeudi 20 février à 15h30 s'est déroulé le Vernissage du concours photo " Toutes les couleurs sont dans la nature ", concours réalisé par le groupe PIC (Projet d'Initiative et de Communication) en BTS GPN2 (Maïwenn, Manon, Agathe, Claire).

 

Ce vendredi 14 février, ils étaient 6 anciens étudiants de BTS GPN à venir témoigner de leur parcours devant les BTS 1ère et 2ème année et quelques bac STAV. Cette rencontre était organisée dans le cadre d’un PIC par un groupe de GPN2.
Cette initiative part du constat suivant : à l’issue du BTS, les étudiants sont encouragés à poursuivre en licence pro. Mais celles-ci se multiplient et choisir l’une d’entre elles devient très difficile. Et faut-il poursuivre à tout prix ? Dans ces conditions, pas facile de s’y retrouver et de construire son projet personnel.
Charlène Théraud, coordinatrice du programme local de prévention des déchets à la SMICTOM (Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères du Centre Ouest d'Ille-et-Vilaine) et Maëlle Coquio, en recherche d’emploi, ont mis en garde les étudiants sur les intitulés « vendeurs » des licences pro. « Il faut toujours aller voir sur internet le contenu des programmes » insiste Charlène.

Anthony Sturbois, chargé de mission scientifique à la réserve Naturelle de la Baie de Saint Brieuc et  Samuel PIERRIN, technicien environnement à la Communauté de Communes de Saint Méen Montauban, ont mis l’accent sur le bénévolat. « C’est important pour connaître du monde et démontrer votre motivation ».

Samuel Fauchon, chargé d’études au service Espaces Naturels du Conseil Général d’Ile et Vilaine a voulu mettre l’accent sur l’importance du CV et de la lettre de motivation. « Je mets 30 seconde à parcourir un CV » a-t-il dit. « Il doit être parfaitement clair et sans faute ».

Enfin, Agnès Dagorn, animatrice à la mairie d’Auray, a pointé le fait que le stage donne aux étudiants une « signature professionnelle », d’où l’importance de bien le choisir, si on en a la possibilité.

Après une présentation collective dans l’amphi, les étudiants ont pu rencontrer leurs ainés en petits groupes pour leur poser des questions plus précises. Tous ont apprécié ce temps d’échange. Certains étudiants de 2ème année sont même repartis avec de nouvelles pistes pour l’année prochaine !

Manger dans l’obscurité la plus totale, appréhender les goûts en occultant le sens dominant qu’est la vue… une idée un peu singulière proposée au  lycée de Kerplouz-LaSalle à Auray dans le cadre de la formation BAC SAPAT (services aux Personnes et Aux Territoires) le vendredi 21 février 2014.

Quelques tests en amont….

Se laisser surprendre… par un menu surprise de qualité !
Les convives seront accueillis dès 19h30 au lycée de Kerplouz-LaSalle. Dans un premier temps sera présenté le déroulement de la soirée. A 20h, les yeux bandés ils passeront dans le restaurant pédagogique pour diner dans l’obscurité.
Repas cuisiné par des lycéens de Terminale Bac Pro SAPAT, encadrés par leurs enseignants et servi aussi par des lycéens, des personnes bénévoles (dont 2 non-voyantes)  d’associations œuvrant pour des chiens guides et des membres de la communauté éducative du lycée…
En fin de repas,  un temps d’échanges et témoignages de personnes non voyantes.

Une aventure sensorielle et humaine à savourer !
Une expérience qui va questionner les sens, la perception des saveurs devenant différente… Une communication où les échanges prennent une intensité particulière… une inversion des rôles qui fait de la personne non-voyante un guide…!
     

Morgane, Claire, Oriane, Mélissa, Wendy et Sevilay (Terminale BAC PRO SAPAT) … pour vous servir !
 

       
Inscriptions : par téléphone au secrétariat du lycée (02.97.24.34.40) (inscription validée après paiement).
Prix du repas 20 euros (dont 5 euros en faveur d’associations œuvrant autour des chiens guides d’aveugles). Il reste quelques places….

Les jeunes de la CESC inter-établissement (Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté) ont reçu cet après-midi Mr Jegouic 44 ans atteint de tétraplégie, suite à un accident de la route survenu à l’âge de 19 ans.

Son témoignage sur son parcours professionnel et personnel fera parti de l’exposition "Mord-telle la vie" réunissant les établissements d’Auray.

Nous retrouverons Mr Jégouic sur d’autres interventions dans les mois à venir.

Dans le cadre du MAP (Module d’adaptation professionnelle), nous (lycéens en Terminale CAP Services en Milieu Rural) cherchons à comprendre comment une personne à mobilité réduite se déplace pour se rendre en ville, aller dans un commerce, participer à une animation culturelle… Nous avons accepté de tester cette expérience sur nous-mêmes !

Une promenade qui fait réfléchir et nous oblige à penser autrement et aux autres !

Lundi, 9h15, nous nous sommes mis dans la peau de personnes à mobilité réduite, personnes que nous pouvons rencontrer professionnellement ou dans la vie de tous les jours. Nous avancions par binôme, l’un positionné en accompagnateur ou guide, l’autre soit en situation de handicap moteur (en fauteuil), soit en situation de handicap visuel (les yeux bandés).

« Un simple déplacement devient compliqué : flaques d’eau, nids de poule, panneaux, poteaux à éviter, trottoirs à descendre ou monter, pavés qui semblent plus bombés, montées ou descentes qui paraissent plus pentues… », mais aussi pour les non-voyants « inquiétudes lors de bruits de voitures, de travaux de construction, de portes… ». Une prise de conscience qui « nous oblige à penser autrement et aux autres!»

La découverte du cachot à l’aveuglette : « c’est plus passionnant » !

Nous avons sillonné la ville pour rejoindre la prison royale où nous attendait Lydia Dréan (animatrice au service municipal alréen Archives & Patrimoine). Au programme : découverte du cachot à l’aveuglette : « il nous a fallu imaginer ce dernier avec les autres sens, sentir avec nos pieds, nos mains, notre nez, ressentir les courants d’air, écouter le bruit de la clé dans la serrure, le bruit  de la porte qui s’ouvre, se ferme…et imaginer notre environnement »… 

Au moment d’enlever le bandeau, un mélange de deux expressions s’est dessiné sur les visages : soulagement et étonnement. « Nous avons perdu la notion du temps, nous avons tous fait la même visite, nous avons tous entendu les mêmes informations, mais nous n’avons pas tous « vu », perçu ou ressenti les mêmes choses ». 

En définitif, « On n’était pas à l’aise au début mais c’est génial à faire ! » 

 « On cerne mieux les difficultés lors des déplacements, on comprend mieux ce que signifie ‘être accompagnateur’, « on apprend à gérer son stress et à faire confiance à la personne qui nous accompagne », « on découvre autrement des lieux : c’est plus passionnant ! ».

12h15, retour au lycée après une matinée vraiment intéressante et pleine d’émotions…

A noter que le projet de l’année scolaire précédente, mis en œuvre par les lycéens de terminale CAP SMR, en partenariat avec la ville d’Auray, avait été sélectionné par la Région -sous le registre : pédagogie innovante et valorisation du patrimoine- :  pour illustrer la dynamique mise en place, depuis novembre 2013, il y a une petite video sur le site ‘REGION-BRETAGNE'. 

Les élèves de terminale CAP SMR du lycée de KERPLOUZ-LASALLE

L’association « Dialogue avec la Nature », soutenue par la Région Bretagne, la DRAC, les départements du Morbihan et des Côtes d’Armor organise en 2014 un concours de jardins éphémères dans le cadre d’une manifestation culturelle intitulée « Lieux Mouvants ».

Cette manifestation pluridisciplinaire a pour but de faire découvrir les paysages intérieurs de la Bretagne, de faire dialoguer les artistes avec ces paysages et de faire rencontrer au public local des artistes majeurs dans un cadre familier.
La manifestation se répartit sur 6 lieux différents entre le Morbihan et les Côtes d’Armor, et offre la possibilité de réaliser 16 jardins éphémères.

Le concours est ouvert à des équipes de jardiniers, paysagistes auxquels peuvent s’associer d’autres compétences jugées utiles. Les participants ont moins de 29 ans, sont en formation ou diplômés.

Au moment de l’inscription, l’un des 16 espaces est attribué à chaque candidat de façon aléatoire. Les lauréats retenus à l’issue de la délibération du jury recevront un prix de 1000 € et auront 2 mois pour créer leur jardin avec les plants et matériaux fournis par l’association.

Les propositions sont à renvoyer jusqu‘au 1 mars 17h00.
Tous les renseignements et documents d’inscription sont sur le site : http://www.hortilan.com/lieuxmouvants

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