Cette plante originaire de l’est des Etats-Unis (Baccharis halimifolia) appelée aussi « Séneçon en arbre » est de plus en plus présente en bord de mer. D’abord utilisée pour faire des haies (c’est d’ailleurs encore vendu dans les jardineries !), elle a colonisé les espaces naturels, les friches, les coins inaccessibles, les bords de chemin et talus car elle se reproduit très bien. C’est une plante très compétitive qui entraine la disparition des plantes locales (baisse de la biodiversité). Actuellement, elle est en pleine floraison et chaque plant peut contenir des millions de graines qui se disséminent facilement car très légères. Il y a urgence à éradiquer cette espèce ou du moins à la contrôler.
Les arbustes sont faciles à reconnaitre à l’automne et à Kerplouz, il y en a (avait) en haut du parking près du stock de pavés (arbustes à fleurs blanches).
Pour sensibiliser les élèves de Seconde EATDD, déplacement à pied sur St Goustan où baccharis et renouée du Japon (une autre peste végétale actuelle) ont envahi le bord de la rivière au niveau de La Terre Rouge.
Motivés, ils ont donc retroussé leurs manches mercredi matin pour éliminer la dizaine de plants qui ressortaient des ronces. Après les avoir coupés au pied (car trop durs à arracher) au prix de nombreuses égratignures, ils les ont brulés sur le parking.
Peut-être une goutte d’eau dans la lutte contre cette espèce invasive mais au moins sur Kerplouz, l’honneur est sauf !
