Une idée lumineuse a jailli dans des cerveaux occidentaux, le soleil de l'Afrique !!!
Le soleil africain fait rêver les industriels. Un grand chantier de miroirs à ciel ouvert, exploitant l'infini du soleil saharien, produisant de la vapeur, qu'une turbine convertit en électricité pour alimenter… l'Europe. C'est le rêve ambitieux d'un consortium allemand. Le réseau de centrales solaires Desertec pourrait notamment fournir 15% de l'électricité européenne d'ici quinze ans.
Cette initiative industrielle s'appuie sur le projet Desertec, conçu et réalisé par le Club de Rome. Il prévoit la construction de vastes centrales solaires thermiques à concentration (CSP) en divers points d'Afrique du Nord. Et pourrait couvrir 15% des besoins énergétiques de l'Europe d'ici 2025. Desertec représenterait une puissance installée de 100 000 mégawatts, soit la capacité électrique de plus de 100 centrales électriques classiques. Sans produire de déchets, ni de gaz à effet de serre. De quoi réussir le pari de l'UE: produire, d'ici 2020, 20% de son électricité avec des sources renouvelables.
Eco-colonialiste ?
Exporter de l'énergie renouvelable à si grande échelle depuis l'Afrique vers l'Europe évoque pour certains un retour au colonialisme. D'autant plus que 594 millions Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
Ceci nous mettrait 1 kWh d'énergie à 26 centimes d'euro. Et si on suit la logique du marché, seuls les pays européens auront la possibilité d'acheter un kilowatt-heure produit à prix d'or.
le 13/01/2010 à 11 h 53 min
Belle initiative, une preuve encore que les allemand maitrise le sujet de l’écologie.
Un grand bémol tout de même, il est vrai qu’une fois de plus, les pays industrialisés s’accaparent les espaces et richesses des pays les plus touchés par les misères, sans avoir l’idée de partager ces ressources.
Le développement durable s’appuie sur 3 grand point, l’environnement, l’économie et le social, et jusqu’à maintenant, la plupart des dirigeants et gouvernement ne développent que peu le premier point, envisage de développer fortement le second et laisse le dernier point de coté…